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Qui veut la peau de Khalid Naciri ?

Une lettre virulente, dont les auteurs affirment être des étudiants de l’Institut supérieur de l’administration (ISA), circule depuis quelques jours dans les rédactions.

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rub 10266

Une lettre virulente, dont les auteurs affirment être des étudiants de l’Institut supérieur de l’administration (ISA), circule depuis quelques jours dans les rédactions. La lettre se présente comme étant une réclamation adressée au Premier ministre, au sujet de leurs conditions de travail. Les prétendus auteurs du brûlot n’y sont pas allés de main morte. Le directeur de l’ISA, Khalid Naciri, et son second ont été traités de tous les noms : corrompus, démagogues, opportunistes.
Quelques jours après, coup de théâtre : les étudiants (17 au total) de l’institut qui a entamé, en septembre 2003, sa première année de fonctionnement effectif, adressent aux médias une lettre accompagnée d’une pétition qu’ils ont signée intuitu personae et dans laquelle ils affirment n’avoir jamais écrit ni adressé «une quelconque plainte aux hautes autorités». Dans cette mise au point adressée à quelques journaux qui s’étaient faits l’écho de la lettre incendiaire, les étudiants expliquent par ailleurs que «les relations avec la direction de l’institut sont excellentes». Pour le directeur de l’ISA, Khalid Naciri, contacté par La Vie éco, «il s’agit-là d’une grosse manipulation avec l’intention manifeste de me nuire». Il a d’ailleurs ordonné une enquête à ce sujet.
Pour l’heure, aucune piste n’est retenue. «Je n’ai franchement aucune idée de qui peut être à l’origine d’une telle intox. Certainement des ennemis ou des jaloux, je sais que j’en ai beaucoup», confie M. Naciri. Mais pour lui, le seul indice pour l’instant est que «les personnes qui sont à l’origine de la manœuvre sont extérieures à l’institut». En effet, quand on décortique la missive anonyme, on y trouve des arguments que n’avanceraient que des personnes qui ne connaissent pas le règlement intérieur de l’ISA. En attendant les résultats de l’enquête, l’énigme reste entière : qui veut la peau de Khalid Naciri ?