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Au Royaume

Pour des prix-vérités

Devant la vague d’inflation qui a submergé le monde, le Maroc s’est efforcé de préserver les éléments les plus défavorisés de la population de ses conséquences. C’est à la fois louable et nécessaire. (Article paru dans La Vie éco du 14 Juillet 1978)

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La vie economique

C’est ainsi que l’Etat a consenti de lourds sacrifices pour maintenir à un niveau raisonnable le prix de l’essence, de l’huile alimentaire, du sucre…Mais devant le coût de plus en plus élevé de cette opération de compensation, il a fallu au nom de la «vérité des prix» consentir à des prélèvements substantiels, et aligner notamment le prix de l’essence sur celui qui est pratiqué dans les autres pays.
Des mesures de blocage des prix ont été prises dans divers secteurs tels que les produits pharmaceutiques. Or, il arrive que certains de ces produits deviennent introuvables car la taxation ne répond plus au prix de revient.

On a de la même manière taxé les chambres d’hôtels et cette taxation fait du Maroc un des pays où les chambres – à une exception près- sont au prix le plus bas.

A Casablanca, les petits taxis ont vu l’essence augmenter et leur tarif stationner au même niveau. Alors, ils se débrouillent et pratiquent des prix de bazariste. C’est-à-dire élastiques. Et puis, certains véhicules sont atteints par la limite d’âge. Ils doivent donc être remplacés. Or, une voiture de petite cylindrée coûte maintenant près de 20000DH.

vendredi 14 juillet 1978