Au Royaume
Plateforme Jisr : 55 millions d’opérations d’échange de données enregistrées en une année
Des responsables et experts ont mis en avant, vendredi à Tanger, l’importance de l’interopérabilité des données dans le renforcement de la transition digitale en général, et la justice numérique en particulier.

Lors d’un panel intitulé «L’écosystème judiciaire numérique intégré: les défis de l’interopérabilité», organisé dans le cadre de la conférence internationale sur la transformation digitale du système judiciaire, les intervenants ont présenté les caractéristiques du système d’interopérabilité des données, notamment la possibilité d’échanger des données entre les différentes administrations, de manière rapide et sécurisée, dans le but d’améliorer les services rendus aux citoyens et aux institutions.
La représentante de l’Agence de développement du digital (ADD), Hajar Khyat, a exposé les étapes les plus importantes entreprises par le Royaume dans le processus de transition numérique, notamment la création de la plateforme numérique «Jisr» pour l’interopérabilité et l’échange sécurisé de données entre les différentes administrations et institutions publiques au Maroc, utilisée dans un certain nombre de projets stratégiques, dont le registre social unifié, le programme Tayssir de soutien financier aux familles et le système de gestion scolaire «Masar».
Elle a noté qu’un total de plus de 55 millions opérations d’échange de données ont été enregistrées, du 31 février 2023 au 31 janvier 2024, sur la plateforme «Jisr», à travers 46 interfaces de programmation donnant accès à 350 types d’informations relatives aux bénéficiaires. La représentante de l’ADD a souligné qu’il est possible de bénéficier de l’interopérabilité au niveau du système judiciaire, grâce à l’accès aux informations judiciaires, au suivi des procès, à la gestion des documents et des preuves, au renforcement de la coopération entre les autorités judiciaires et à la liaison entre les autorités nationales et les bases de données internationales.
