Au Royaume
Phillip Morris International et Financial Times explorent l’impact de la digitalisation sur l’activité des entreprises
Financial Times et Phillip Morris International (PMI) ont organisé une conférence autour de la redéfinition des entreprises via l’auto-disruption.

Cette conférence digitale, qui a duré une heure, a été animée par un panel de 4 intervenants qui, tour à tour, ont exposé de courts énoncés de 5 à 10 minutes. Les différentes présentations ont été l’occasion d’énumérer les nombreuses causes et raisons justifiant et expliquant l’auto-disruption des entreprises, avant d’égrener plusieurs exemples d’accélération de la digitalisation auprès des entreprises sur fond de crise liée à la pandémie de la Covid19.
Pour Tommaso Di Giovanni, le Vice-Président de la communication internationale chez PMI, où il pilote le déploiement de la communication institutionnelle et des campagnes publiques de PMI autour du monde, son Groupe a opéré un virage important dans l’industrie du tabac en pariant sur un avenir sans fumée. « En interne, ce changement majeur a même transformé notre façon de travailler incluant dans son processus le progrès scientifique et technologique. Nous n’avons pas seulement vu cette auto-disruption mais on l’a voulue fortement et on a fait en sorte que cela se passe proactivement. Notre business était solide, il n’y avait pas de menaces extérieures dues au changement technologique mais on s’est dit que c’est le moment de faire quelque chose de mieux » a-t-il expliqué. « Pour nous c’est un choix courageux quand notre CEO a annoncé qu’on allait complètement s’éloigner des cigarettes, un produit qui a été vendu tel quel pendant des décennies et faire quelque chose de complètement différent, à savoir les remplacer par un produit alternatifs à risque réduit basé sur la science » ajoute M. Di Giovanni.
De son côté, Dr. Noômen Lahimer, économiste et entrepreneur tunisien , l’auto-disruption des entreprises est devenue un élément fondamental de la stratégie économique de chaque pays. « Cette année, nous avons fondé Evey Technologies, une startup qui développe des plateformes afin d’aider les organisateurs d’événements à planifier des événements virtuels et hybrides innovants. Nous étions loin de savoir que nous étions en train de développer une entreprise d’évents en pleine période de crise liée à la COVID 19. Cependant, notre entreprise a su faire preuve d’une résilience exemplaire, malgré la conjoncture actuelle. Nous nous sommes rendus compte que, derrière cette capacité à survivre face à la crise, nous avions développé une entreprise aux produits extrêmement mûrs » a-t-il déclaré.
Fathallah Sijilmasi, Docteur en économie internationale, économiste ancien diplomate marocain, explique que plus qu’une simple crise, la pandémie de la COVID19 a été un véritable choc! « Je suis persuadé qu’elle finira par installer une évolution vertueuse. Je suis également convaincu que la tendance dans les années à venir sera purement digitale » affirme l’ancien diplomate. A l’en croire, l’écologie sera également un paramètre essentiel dans cette course future vers la production du bien-être et du développement économique. L’évolution de l’économie à l’avenir reposera sur trois piliers importants : d’abord l’économie de la vie (l’éducation et la santé), ensuite l’économie verte (l’écologie) et enfin l’économie digitale.
