Au Royaume
Parlement : les élections sont déjà dans les esprits
Le gouvernement vient de pousser un ouf de soulagement. La commission de l’Intérieur à la deuxième Chambre a validé le tout premier texte électoral, celui portant sur l’actualisation des listes électorales.

Mais non sans y apporter des modifications déterminantes. Cela en maintenant l’option qu’un jour, dès que les conditions nécessaires seront accomplies, la base de données de l’identité judiciaire (la CIN) soit considérée d’office comme base électorale. Le texte devrait donc atterrir à la première Chambre pour une deuxième lecture. En même temps, la commission de l’Intérieur de la première Chambre planche sur une série d’autres textes, des propositions de lois, également relatifs aux élections. Le premier texte, déposé par l’Istiqlal, porte sur les sondages d’opinion et les enquêtes pré-électorales; le second, remis par le PJD, porte sur un amendement du code électoral (la loi 7.97) alors que la troisième proposition, également produite par ce même parti, concerne la charte communale. Le débat sur les deux derniers textes risque de tourner court. C’est que le gouvernement s’apprête à actualiser tout l’arsenal électoral, près d’une trentaine de textes dont la charte communale. Ce qui rend inutile l’amendement de textes qui, de toutes les manières, risquent d’être abrogés, à moins que le groupe du PJD ne prenne lui-même l’initiative de les retirer.
