Au Royaume
Osman : je savais mais je ne savais pas !
L’enregistrement de l’interview est disponible

L’entretien accordé par Ahmed Osman à La Vie éco du 20 avril 2007 et dans lequel il déclarait avoir été informé de l’occurrence d’un attentat, avant la survenue de celui de Skhirat, en 1971, nous a valu, de la part de l’intéressé, une mise au point dans laquelle il dit : «Dans l’entretien (…) vous avez ajouté un encadré à la page 49 faisant état de ce fait «Attentat de Skhirat : il était au courant mais n’a pas osé le dire à Hassan II». Cette information est inexacte (…) Je n’ai jamais été informé, de quelque manière que ce soit, de l’attentat de Skhirat. Et si j’avais eu l’opportunité d’avoir le moindre élément sur cette conspiration, croyez bien que j’en aurais informé sans délai feu SM Hassan II».
La phrase que cite M. Osman et qui figurait dans le sous-titre de l’entretien ne lui a jamais été attribuée in extenso par nos soins, étant entendu que surtitre, titre et sous-titre appartiennent à la rédaction. M. Osman le dit lui-même dans l’entretien, il était au courant qu’un attentat se préparait, mais n’a pas osé le dire à Hassan II, ce dernier l’ayant échaudé, selon ses dires, maintes fois auparavant. L’attentat de Skhirat étant survenu juste après, l’affirmation «Attentat de Skhirat : il était au courant mais n’a pas osé le dire à Hassan II» n’est pas fausse. Nous rendrons cependant justice à M.Osman en donnant aux lecteurs la possibilité d’écouter l’extrait de l’entretien en question sur notre site web : www.lavieeco.com.
Sur un autre plan, il est évident que la réaction de M. Osman a des motivations autres que l’indignation. Vendredi 20 avril, jour de la publication de l’entretien, il a appelé La Vie éco pour nous féliciter. Le lundi 23, il voulait nous adresser une mise au point qui n’a finalement été envoyée que le vendredi 4 mai. Le fait est que ses détracteurs au RNI ont saisi cette occasion pour l’accuser de «trahison» alors que, placée dans son contexte, la réaction de M. Osman est somme toute… humaine.
