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Au Royaume

Moulay Hafid Elalamy invite les entreprises françaises à  adopter la co-localisation

La co-localisation permet aux entreprises françaises d’accéder à  des nouveaux marchés à  partir du Maroc notamment dans le pourtour méditerranéen, en Europe du sud et en Afrique, a affirmé le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

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Moulay Hafid Elalamy2012 2013 11 19

Intervenant lundi soir lors d’une rencontre à Paris sous le thème « France-Maroc : recherche convergente de la compétitivité et de l’emploi », M. Elalamy a souligné que la co-localisation permet à ces entreprises d’améliorer leur compétitivité, rappelant que grâce aux accords de libre-échange signés avec plusieurs pays, le Maroc offre un accès sans droits de douane à un marché d’un milliard de consommateurs.

Il a également mis l’accent sur le succès des entreprises marocaines en Afrique, invitant les entreprises françaises à se développer ensemble (avec celles marocaines) dans ce continent.

« Le Maroc est aujourd’hui un hub pour l’Afrique et il y a un intérêt économique à nous développer ensemble dans cette région », a-t-il indiqué.

Le ministre a estimé que « pour que les entreprises françaises et marocaines soient plus compétitives, elles doivent développer ensemble du business à la fois au Maroc et en Afrique ».

Le Maroc, qui a une responsabilité sociale de développer l’emploi en Afrique, a choisi de faire de cette région un partenaire, a-t-il indiqué, insistant sur l’importance pour les entreprises françaises de s’implanter à partir du Maroc en Afrique.

Pour le ministre, le Royaume « offre une capacité de compétitivité accrue » dans un contexte de la mondialisation où « les Français sont en plein combat pour gagner du terrain ».

Il a en outre rappelé les opportunités qu’offre le Maroc aux investisseurs français, citant à cet égard les liens forts sur tous les plans (économique, commercial, touristique, culturel et d’intégration) et l’environnement politique très stable qui fait du Royaume « une des exceptions dans la région MENA ».

M. Elalamy a mis l’accent aussi sur les fondements solides de l’économie marocaine dont le taux de croissance, la maîtrise de l’inflation et la hausse des investissements étrangers, faisant remarquer que le Royaume a défini des visions et des stratégies qui lui ont permis de se repositionner au niveau industriel.

Parmi ces stratégies, le ministre a cité le plan Emergence, la vision 2020 pour le secteur touristique et le plan Maroc vert, rappelant les projets réalisés dans les secteurs de l’énergie et de la logistique, outre le renforcement des infrastructures aéroportuaires, portuaires et routières.

M. Elalamy s’est arrêté sur d’autres atouts du Maroc dont un système bancaire solide et des coûts et salaires compétitifs, ainsi que des ressources humaines qualifiées.

Pour sa part, M. Mohamed Fikrat, membre du Conseil économique, social et environnemental a souligné que le Maroc s’est lancé durant ces dix dernières années dans des programmes touchant à la fois le développement humain (INDH), la croissance économique (Plan Maroc Vert, Emergence et Halieutis) et le volet institutionnel (réforme de la justice).

Ces différents programmes donnent de la visibilité aux investisseurs, a-t-il indiqué, rappelant par ailleurs les liens forts qui existent avec les entreprises françaises.M. Fikrat a également invité les entreprises françaises à tirer profit de l’opportunité qu’offre la position géographique stratégique du Maroc, un carrefour entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe, pour accéder à des nouveaux marchés.

Cette rencontre, organisée par le Cercle d’amitié franco-marocain présidé par Mehdi Qotbi, a été marquée par un message adressé aux participants par le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, dans lequel il a appelé à réinventer le partenariat économique maroco-français pour lui donner une nouvelle qualité, celle d’un échange gagnant-gagnant.