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M’Dina Bus fait de l’ombre à  ses concurrents

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On les avait presque oubliés. Les transporteurs urbains privés, après une longue hibernation, se sont brusquement réveillés. En effet, désormais rassemblés sous l’égide de la Confédération nationale du transport routier (CNTR), ils ont réuni la presse, lundi 14 mars, pour braquer les projecteurs sur leur situation jugée chaotique. Leur ennemi public numéro un a un nom. Il s’appelle «M’Dina bus» et est «chargé par les autorités de la ville de Casablanca de leur porter le coup fatal». Comment ? En concentrant son parc – près de 400 véhicules – sur 45 lignes seulement au lieu des 146 qui lui ont été concédées. Il s’agit selon la CNTR des 15 lignes que M’Dina bus exploite en monopole et des 30 lignes où justement les privés sont présents. Les transporteurs demandent l’intervention des autorités de la ville pour que M’Dina bus redéploie sa flotte sur l’ensemble des lignes, et la création d’un organe de régulation du transport urbain à Casablanca qui, selon eux, tarde à venir.
Les patrons des sociétés privées de transport urbain de Casablanca affirment employer quelque 6 000 personnes. Ils rappellent les services rendus à la ville durant 20 ans avec un prix du ticket défiant toute concurrence, surtout quand la défunte RATC ne pouvait plus assurer un service minimum. Quant à leur service à eux, ils le trouvent bien sûr de qualité et, n’eût été le manque de visibilité, ils auraient continué à investir, disent-ils. C’est, surtout, vite dit .