Au Royaume
Maroc-Algérie : le courant… électrique passe

Si les relations diplomatiques sont toujours tendues entre Alger et Rabat, le courant, du moins électrique, passe bien et il se renforce même.
En marge du conseil maghrébin de l’énergie et des mines, qui s’est tenu à Alger du 1er et 3 juillet, et auquel a participé Amina Benkhadra, ministre de l’énergie et des mines, le directeur général de l’Office national de l’électricité, Younès Maamar, et son homologue algérien, Nourredine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, ont signé deux accords importants pour les deux pays et pour la région.
Le premier est un contrat commercial de transit de l’électricité algérienne vers le marché espagnol, via le réseau marocain. En vertu de cet accord, le Maroc a le choix de percevoir une redevance de transit ou, en cas de besoin, d’utiliser cette énergie pour sa consommation propre. Cet accord est à l’image de celui en vigueur pour le gaz naturel, mais en plus amélioré, selon Younès Mâamar.
Quant au second accord, il formalise les échanges d’électricité déjà existants entre les deux entreprises et précise les termes et conditions économiques d’achat et de vente de cette énergie. Jusque-là ces échanges n’étaient pas formalisés, chaque pays utilisant de manière instantanée l’excédent de son voisin selon le besoin.
