Au Royaume
M. Belmokhtar : « Massar comporte de nombreux aspects positifs. »
Le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Rachid Belmokhtar a invité, mercredi, toutes les parties concernées à s’armer de courage pour aller de l’avant dans le processus de réformes dans le domaine de l’enseignement et à trouver les solutions appropriées aux problèmes qui se dressent devant ce secteur.

Le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Rachid Belmokhtar a invité, mercredi, toutes les parties concernées à s’armer de courage pour aller de l’avant dans le processus de réformes dans le domaine de l’enseignement et à trouver les solutions appropriées aux problèmes qui se dressent devant ce secteur.
Intervenant devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants dont la réunion a été consacrée au
programme « Massar », le ministre a affirmé sa détermination à œuvrer à la concrétisation de l’objectif escompté par ce programme qui a prouvé son efficience et comporte de nombreux aspects positifs.
M. Belmokhtar a appelé à la mise à contribution de ce programme pour trouver des solutions aux problèmes altérant la crédibilité de l’enseignement, les notes ainsi que le diplôme du baccalauréat, appelant à renforcer la communication sur ce système afin de lever toute équivoque au sujet d’un programme qui impactera positivement le système éducatif.
Lors de cette rencontre à laquelle a assisté notamment le ministre délégué auprès du ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, Abdelaâdim Guerrouj, les responsables de ce secteur ont exposé les grandes lignes de ce programme dont le coût s’élève, jusqu’à présent, à 4,7 millions de DH et qui s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2013-2016 de ce département.
Ils ont rappelé que Massar vise à mettre au point de nouvelles méthodes de gestion dans les établissements scolaires et à créer une base de données nationale permettant d’assurer le suivi individuel et le parcours scolaire de chaque élève.
Ce programme, ont-ils expliqué, permet aux établissements scolaires de s’ouvrir sur leur environnement à travers la création de sites web proposant des prestations aux élèves et à leurs parents, l’établissement de données sur le système éducatif, le développement de la gouvernance dans le secteur, la lutte contre le décrochage scolaire et l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Les députés de la majorité ont salué ce programme qui intègre les nouvelles technologies de l’information et de la communication, consacre la transparence et garantit les conditions de la bonne gouvernance dans le secteur de l’enseignement.
