Au Royaume
Londres : Conférence pour booster les investissements dans les pays arabes en transition
Une conférence internationale sur l’investissement dans les pays arabes en transition, qui devra entamer ses travaux lundi à Londres, se veut une plateforme d’échange et de dialogue sur les moyens d’aider les pays arabes à relever les défis engendrés par le Printemps arabe.

Organisée par la présidence du G8 (Royaume-Uni) dans le cadre du partenariat de Deauville, cette conférence devra réunir des ministres et des hommes d’affaires des pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Japon, Italie et Russie), de l’UE et leurs partenaires régionaux (Koweït, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis).
Des représentants des grandes institutions financières internationales et régionales ainsi que des pays de la région MENA doivent aussi prendre part à la conférence de Londres appelée à examiner les moyens de surmonter les obstacles empêchant les investissements dans certains pays arabes notamment ceux qui connaissent une transition politique et économique difficile (Egypte, Tunisie, Libye, Yémen…).
Cette rencontre intervient deux ans après le lancement du partenariat de Deauville lors du Sommet du G8 de 2011 dans le but de soutenir les efforts de développement et d’ouverture politique des pays arabes en transition.
Organisée en collaboration avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la Banque islamique de développement (BID), cette conférence prévoit la présentation d’exposés succincts et débats sur les opportunités d’investissement dans les pays arabes en transition et les mesures prises pour encourager et accompagner les investisseurs.
L’initiative du partenariat de Deauville est soutenue par plusieurs institutions financières de premier plan telles que le groupe de la Banque mondiale (la Société financière internationale …), le Fonds monétaire international, la Banque africaine de développement, la BID, la BERD, la Banque européenne d’investissement, le Fonds monétaire arabe, le Fonds arabe de développement social et économique et le Fonds de l’OPEP pour le développement international et l’OCDE.
