SUIVEZ-NOUS

Au Royaume

L’inclusion financière en débat

Instructif. Parler d’inclusion financière n’est pas un sujet « élitiste », mais concerne bien de larges pans du tissu sociétal. D’où l’importance de la conférence-débat organisée par Aujourd’hui Le Maroc.

Publié le


Mis à jour le

Dans le cadre de son cycle de conférences, le quotidien Aujourd’hui Le Maroc a organisé, lundi 28 avril à Casablanca, une conférence-débat axée sur l’inclusion financière. Une rencontre à laquelle ont pris part M’Hamed El Moussaoui, directeur général et membre du directoire d’Al Barid Bank, Imane Benzeroual, directrice adjointe de la Fondation marocaine pour l’éducation financière, et Ibtissam Al Anzaoui, adjointe responsable de l’entité en charge de l’inclusion financière à Bank Al-Maghrib.

À cette occasion, les trois intervenants se sont notamment appesantis sur l’importance de cette inclusion financière dont dépendent l’inclusion sociale, ses leviers et les modes opératoires pour en assurer l’accélération, ainsi que le rôle des différents acteurs concernés en la matière. Le tout sur fond de la stratégie nationale dédiée, dont le lancement remonte à 2019, à la faveur de laquelle le Maroc est en train de gagner du terrain. Mais, avec un taux de bancarisation qui frôle les 50%, les marges de progression demeurent encore larges pour réussir le pari.

Or, l’inclusion financière ne se réduit pas aux dépôts bancaires, puisqu’elle couvre aussi la facilitation de l’accès aux différents instruments financiers pour un large pan de populations. C’est que, depuis pratiquement deux décennies, on est sorti de la logique de «promouvoir la bancarisation» à celle de la promotion de l’inclusion financière.

D’ailleurs, les différents intervenants, que ce soit les banques ou encore la Fondation pour l’éducation financière, en font leur cheval de bataille, à travers des efforts de sensibilisation et de vulgarisation interposés. Et ce, en ciblant, tout particulièrement, les jeunes et le monde rural.