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Libéralisation des ondes : patience…!

dans l’attente du conseil de l’audiovisuel
Nabil Benabdellah devra-t-il encore attendre ?

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Avec la récente nomination d’Ahmed Akhchichen à la tête de l’administration générale de la
Haute autorité de la communication audiovisuelle, (HACA), le ministre de la Communication, Nabil Benabdellah, qui mène actuellement un projet de réforme de l’Audiovisuel n’est pas encore au bout de ses peines. Certes, sa réforme se trouve ainsi dotée d’une pièce maîtresse, mais cette dernière ne constitue qu’une étape. L’autre étant la création effective du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) constitué des neuf sages, dont cinq nommés par le Roi. Ce n’est qu’avec cet organe que la HACA sera complète. Or, on se rappelle que le Secrétariat général du gouvernement (SGG) avait opposé un refus catégorique de faire passer la loi-cadre sur l’Audiovisuel avant sa validation par la haute autorité.
Résultat : la libéralisation des ondes annoncée en grande pompe pour janvier 2004 risque fort de ne pas avoir lieu à cette date-là. En effet, il est peu probable que les membres du CSCA, même s’ils sont nommés au cours de la session parlementaire d’octobre, aient le temps de plancher sur la loi-cadre. Et à supposer qu’ils fassent preuve de célérité, encore faudrait-il que le Parlement, qui aura fort à faire avec la Loi de finances et les autres projets du gouvernement, ait le temps de se pencher sur la question. Résultat : les 5 projets de chaînes de télévision et les 55 projets de radio vont encore rester dans les tiroirs quelques mois de plus. A moins que le SGG ne mette de l’eau dans son vin ? Jusqu’à présent, il n’a jamais fait preuve de flexibilité, se contentant d’appliquer la loi stricto sensu. Patience, ça finira bien par arriver.