Au Royaume
Les ministères qui communiquent le moins
La palme d’or revient à l’éducation. Une récente enquête sur l’accès des journalistes à l’information au Maroc a révélé le classement des ministères les plus «coopératifs». Résultat : c’est le ministère de l’éducation nationale qui rafle la première place, suivi par la communication, le tourisme, l’équipement et le transport, et la culture. L’intérieur arrive en tête de liste des ministères considérés comme «non coopératifs». Il est suivi par les affaires étrangères, la justice, la défense nationale et les habous et affaires islamiques. Pendant ce temps, la santé écope du titre du ministère le «moins coopératif», suivie par les finances et, encore une fois, la justice. L’enquête donne aussi la liste des dossiers considérés comme les plus difficiles d’accès. Surprenant, le Sahara ne vient qu’en troisième position, loin derrière la sécurité et la défense ou les dossiers économiques, tandis que la monarchie ne vient qu’en cinquième position. A l’origine de ces situations, le rapport met en exergue le culte du secret dans les administrations marocaines, les manques enregistrés au niveau des attachés de presse et des sites web des administrations. L’enquête a été réalisée auprès de 200 journalistes marocains, par le Centre pour la défense de la liberté des médias pour la région Mena (CMF-Mena), basé à Londres, qui milite de manière indépendante pour la promotion de la liberté des médias et le droit à l’information au Moyen- Orient et en Afrique du Nord
