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Les femmes sous-représentées dans les fonctions supérieures

La représentativité féminine n’atteint même pas les 20% dans les départements ministériels. Elle est de 15,33% dans les établissements publics et n’atteint pas les 7% dans les établissements universitaires et autres de la formation des cadres.

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Il va falloir encore patienter avant de voir davantage de femmes dans les fonctions supérieures. Les statistiques révélées par Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration, en livrent la démonstration.

En effet, depuis l’entrée en vigueur de l’arsenal relatif aux nominations dans les hautes fonctions, en 2012, la représentativité féminine n’a pas beaucoup brillé. Si les appels à candidatures ont concerné, jusqu’à fin février, quelque 1.545 postes, la part des femmes a été «dérisoire».

Selon la ministre, en réponse à une question écrite d’une parlementaire reproduite par des médias, la représentativité féminine n’atteint même pas les 20% dans les départements ministériels (19,86%), alors qu’elle n’est que de 15,33% dans les établissements publics. Et elle est à un niveau plus bas dans les établissements universitaires et autres de la formation des cadres, avec 6,34%.

C’est dire qu’il y avait une situation héritée dont les paramètres devraient être rectifiés.