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Les ERAC passent à  la caisse

ils remboursent 800 mdh au cih

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La crise du CIH est-elle en voie de réglement ? Une solution globale et définitive est attendue pour cet été, mais, en attendant, les autorités monétaires tentent de parer au plus urgent. Parmi les dossiers à traiter, il y a celui des créances en souffrance détenues par le CIH sur les établissements publics, particulièrement les ERAC qui doivent 800 millions de DH à la banque. Il y a quelque temps, le gouvernement s’était engagé à ce que l’Etat honore ses dettes. Aujourd’hui c’est chose faite. Les quatre ERAC concernés (Casablanca, Rabat, Fès et Oujda) ont fini par passer à la caisse.
Jeudi 1er juillet, deux conventions ont été signées entre le CIH, les quatre ERAC en question et le holding Al Omrane, le tout sous couvert des ministères de tutelle, en l’occurrence celui des Finances et celui de l’Habitat. La première convention a d’abord permis aux parties concernées de se mettre d’accord sur le montant de la dette. En effet, le CIH, en s’appuyant sur ses relevés, revendiquait initialement la somme de 1,02 milliard de DH. Les discussions auront permis en fin de compte de ramener ce chiffre à 800 millions de DH. Partant, les ERAC se sont engagés à verser une première tranche de 300 millions de DH, à la fin de juillet, la seconde, 500 millions, devant être remboursée en décembre 2004. Pour financer l’opération, objet de la seconde convention, les quatre ERAC concernés mettront 369 millions de DH de leur poche. Le holding Al Omrane, pour sa part, s’occupera de mobiliser 356 millions de DH, notamment en appelant d’autres ERAC, même non concernés par l’opération, à contribuer à l’effort. Enfin, les 75 millions restants seront puisés dans le compte d’un fonds commun aux établissements sous tutelle

Comme promis, Taoufik Hjira solde les comptes de son département avec le CIH.