Au Royaume
Les courtiers appellent l’Etat à la rescousse
Assurances.
Les courtiers d’assurances s’inquiètent sérieusement pour leur business à tel point qu’ils demandent aujourd’hui aux pouvoirs publics d’intervenir pour revoir les règles d’organisation de la profession. Selon la Fédération nationale des agents et courtiers du Maroc ( FNACAM), en plus du ralentissement d’activité, ce sont aussi les prix qui ont connu une baisse moyenne de 8%, toutes branches confondues, induisant ainsi une baisse des marges. Selon eux, la seule explication se résume en un seul mot : la concurrence.
Aujourd’hui, on dénombre 1 300 courtiers et agents intermédiaires. Chaque année, entre 70 et 100 nouveaux courtiers arrivent sur le marché à la suite de l’examen annuel organisé par la direction de l’assurance et de la prévoyance sociale (DAPS) du ministère des finances. Certains professionnels estiment que le marché est manifestement saturé et demandent aux pouvoirs publics de «reconsidérer l’organisation de la profession». Une proposition qui ne semble, en revanche, pas plaire aux compagnies d’assurance qui estiment, à travers leur fédération, que le marché étant libre, toute personne remplissant les critères d’exercice de l’activité de courtage doit pouvoir le faire. Mais les courtiers lient également leurs problèmes à la concurrence que leur livre la bancassurance. Mais peut-on là aussi empêcher les assurances de profiter d’un réseau comptant 3 600 agences, permettant une diffusion plus large des produits ?
