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Le secteur sucrier contribue largement à  l’exigence nationale de sécurité alimentaire

Le secteur sucrier contribue largement à  la fois à  l’exigence nationale de sécurité alimentaire, à  la couverture des besoins du pays en sucre et à  l’amélioration des conditions de vie de 80.000 familles de producteurs de plantes sucrières, a affirmé jeudi, à  Marrakech, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch.

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aziz akhannouch 2015 09 10

« Le secteur sucrier occupe une place stratégique dans l’agriculture marocaine et se positionne parmi les secteurs agro-industriels les plus importants du pays », a-t-il relevé à l’ouverture de la Conférence internationale du Sucre (Marrakech les 10 et 11 septembre).

Toutefois, le recours aux importations pour satisfaire les besoins de consommation représente une lourde charge sur le budget de l’Etat eu égard à une demande en progression continue et à l’instabilité des prix du sucre sur le marché mondial, a-t-il ajouté.

Aussi, et pour affronter la compétitivité internationale et les enjeux liés à la sécurité alimentaire, un contrat programme a été signé pour la période 2008-2013 entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (FIMASUCRE) avec pour objectif principal l’amélioration du taux de couverture des besoins de consommation par la production locale.

M. Akhannouch a noté que ces efforts de partenariat ont été couronnés au cours de l’actuelle campagne agricole par la réalisation d’une production de sucre blanc à partir des plantes sucrières locales (canne et betterave à sucre) de 510.000 tonnes, soit un taux de couverture de 41 pc contre 29 pc comme moyenne des cinq dernières années, et ceci avec une couverture homogène de toutes les grands régions agricoles du Maroc. 

Le ministre a en outre, fait état d’un fort regain d’intérêt pour la filière sucrière de la part des agriculteurs. « L’Etat joue son rôle de catalyseur mais il faut que les industriels continuent à jouer leur rôle d’agrégateur et de rassembleur des agriculteurs dans un modèle gagnant-gagnant », a-t-il dit à ce sujet. 

Il a fait savoir que son département est en train d’achever l’élaboration d’une stratégie agroindustrielle, où la filière sucrière occupe une place de premier rang.

Par ailleurs, M. Akhannouch a souligné que le Maroc reste engagé, sous le leadership précurseur de SM le Roi Mohamed VI, à partager avec les pays africains frères son expérience et son savoir-faire dans le renforcement d’une coopération Sud-Sud agricole ambitieuse, notamment dans le domaine sucrier, visant à asseoir durablement la sécurité alimentaire de l’Afrique.

Organisée par l’Association Professionnelle Sucrière (APS) en partenariat avec l’Organisation Internationale du Sucre (OIS), sous le thème « le secteur sucrier africain, quels défis pour l’avenir ? », la Conférence internationale du Sucre connaît la participation de près de 300 personnes représentant des pays membres de l’OIS, qui compte actuellement 88 pays, en plus des acteurs nationaux et internationaux opérant dans l’économie du sucre.

Cette conférence constitue un carrefour de rencontre et de partage entre les acteurs sucriers mondiaux, les décideurs, les professionnels techniques, les institutionnels, les consultants et les associations professionnelles.

Les participants à cette rencontre débattent de thèmes se rapportant à « la Filière sucrière marocaine : nouveaux défis », « Marché du sucre en Afrique, opportunités, défis et perspectives », « perspectives sur les marchés mondiaux du sucre » et « importance du développement durable dans le secteur sucrier ».