Au Royaume
Le ministère de la Communication va présenter une nouvelle version du code de la presse prenant en compte l’ensemble des observations des professionnels
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi, a indiqué que son département va présenter une nouvelle version du projet de code de la presse et de l’édition qui prend en compte l’ensemble des observations et remarques des professionnels et des éditeurs.

Lors d’un point de presse à l’issue de la réunion, jeudi, du Conseil de gouvernement, le ministre, qui répondait à une question sur le projet de Code de la presse et de l’édition, a affirmé que le ministère va « présenter une nouvelle version qui prend en compte toutes les remarques des professionnels et éditeurs au sujet des projets relatifs au Conseil national de la presse et au Statut du journaliste professionnel ». « Nous espérons que cela aura lieu la semaine prochaine », a-t-il ajouté.
La volonté du gouvernement de faire aboutir le Code de la presse et de l’édition est »constante » et consiste à renforcer et à approfondir les concertations avec tous les acteurs dans ce secteur, a souligné M. El Khalfi, relevant qu’il a été procédé au report de l’examen et l’adoption des amendements qui ont été présentés mardi au parlement (120 amendement portant sur les deux projets relatifs au Conseil national de la presse et au statut du journaliste professionnel), et ce dans le but de donner plus de temps à tous pour examiner et adopter ces amendements.
« Nous avons réagi positivement avec les avis appelant à reporter, pour une semaine, l’examen et l’adoption des amendements, soit jusqu’à mercredi matin », a dit le ministre.
M. El Khalfi a estimé que le nombre important des amendements (120 au total) qui portent sur 90 articles des deux projets, traduit le grand intérêt et la ferme volonté de faire doter le Royaume d’un cadre juridique avancé et moderne dans le domaine de la presse et de l’édition.
Il a souligné que l’orientation actuelle consiste à aller de l’avant pour mettre en oeuvre les dispositions de la Constitution, répondre aux attentes des professionnels et des éditeurs, honorer les engagements internationaux du Maroc et préserver les droits et acquis réalisés dans ce domaine, insistant que « toute atteinte à n’importe quel acquis dans les deux projets est une ligne rouge à ne pas dépasser ».
