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Le Maroc, bon élève de la Ligue arabe selon «The Economist»

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L’ hebdomadaire londonien The Economist, vient de dresser un cinglant constat concernant les 22 pays de la Ligue arabe. L’analyse politique tend à démontrer la faiblesse, voire l’inexistence de démocratie dans les régimes arabes et les problèmes qui en découlent. Une situation qui, conjuguée à la faiblesse de l’économie arabe, ne ferait qu’accentuer le sentiment de frustration de leurs populations et serait à l’origine des fléaux de l’émigration clandestine et du terrorisme, bête noire des régimes occidentaux.
Sur la base de six critères (libertés politiques, état de droit, liberté religieuse, liberté de la presse, ouverture économique, émancipation de la femme), le journal londonien a dressé un classement des 22 pays de la Ligue arabe. Le Maroc y occupe la première place, surclassant tous ses «frères» arabes pour quasiment l’ensemble des critères retenus pour l’étude. Les voisins maghrébins du Maroc sont mal classés : la Tunisie est en 9e position, l’Algérie et la Libye, au16e et 17e rang, la Mauritanie étant exclue du classement. L’Egypte occupe, elle, la 13e place, tandis que l’Arabie Saoudite est considérée comme le cancre de la démocratie arabe.
Surprise, le Maroc est talonné de près par le Liban et surtout par… l’Irak. En effet, The Economist classe ce pays sous occupation américaine en troisième position, avec le meilleur classement au niveau de l’ouverture économique, de la liberté de la presse, de la liberté de culte et des libertés politiques… L’administration américaine ne serait, selon l’hebdomadaire, pas très loin de gagner son pari de faire du pays de Saddam un modèle de démocratie pour la région !