Au Royaume
L’ANRT, des projets plein la tête
L’ANRT doit dégager de nouvelles fréquences pour les besoins en télécoms (signalisations et communications internes) de la première ligne de train à grande vitesse reliant Tanger à Kénitra.

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) prépare le terrain pour le lancement de la 4G au Maroc. En effet, dans la deuxième édition de sa newsletter «ANRTNews», l’Agence explique les enjeux et les avantages de l’accès à la 4G au Maroc. Aussi, il s’agit, selon elle, d’une nécessité technologique censée offrir aux usagers marocains l’accès au très haut débit sur mobile. Concrètement, l’ANRT explique que la 4G permet de disposer d’un débit descendant important, jusqu’à dix fois supérieur à celui offert par la 3G. Cette technologie haut débit permet du coup d’accéder, depuis le mobile, à des services qui nécessitent une grande capacité de transport de données comme le streaming en haute définition, etc.
Ainsi, en tant que régulateur du secteur des télécommunications, l’ANRT souhaite donner à ce projet toutes les chances de réussite. L’Agence a, dans ce cadre, lancé une étude pour «la détermination des conditions et modalités de déploiement des technologies mobiles de 4ème génération au Maroc». L’objectif en est d’étudier l’intérêt, les enjeux et les modalités d’introduction de services 4G en tenant compte des évolutions technologiques en cours, des contraintes et des opportunités du marché marocain. L’étude s’intéressera aux expériences de certains pays en matière d’introduction de la technologie 4G et fera une évaluation objective et sereine du bilan du déploiement de la 3ème génération de téléphone mobile (3G), opérationnelle depuis quelques années déjà dans le Royaume. L’ANRT promet que les résultats de cette étude seront bientôt dévoilés et permettront de mieux identifier le timing et les modalités, techniques, réglementaires et financières nécessaires pour le lancement de l’appel d’offres relatif à l’attribution du marché de la 4G aux opérateurs intéressés.
Par ailleurs, l’ANRT traite également, dans sa newsletter, de son apport au projet du TGV. En effet, l’Agence doit dégager de nouvelles fréquences pour les besoins en télécoms (signalisations et communications internes) de la première ligne de train à grande vitesse reliant Tanger à Kénitra.
Les fréquences en question se trouvant sur la bande GSM, exploitée par les trois opérateurs télécoms et permettant à plusieurs millions de Marocains d’accéder au réseau mobile, l’ANRT a trouvé la solution. Elle prévoit dans ce sens de re-planifier la bande GSM.
Pour cela, l’Agence lance une étude pour définir les modalités techniques, réglementaires et financières pour re-planifier la bande de fréquences de 900 MHz réservée aux réseaux mobiles, et ce, tout en garantissant la protection des réseaux déjà existants et opérationnels. Concrètement, il s’agira de réorganiser les fréquences existantes sur cette bande de manière à dégager une nouvelle qui sera exploitée par le réseau GSM-R (GSM Railway) de l’ONCF. La newsletter rappelle également que l’ANRT intervient dans ce chantier en tant que «gestionnaire du spectre des fréquences», chargé de mettre en place les règles d’usage des différentes technologies radioélectriques sur le territoire national.
