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Au Royaume

L’ambition digitale du gouvernement

Tout Marocain doit avoir accès aux services publics digitaux. Mais pas que cela, il est aussi question de l’investissement et de l’emploi dans le digital.

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Faire du Maroc la première destination digitale en Afrique et développer 3 à 4 Zones d’Accélération Digitale. Rien que ça! Pour y arriver, le Maroc à un plan. Il s’appelle la stratégie nationale du numérique qui sera lancée dans quelques mois. En termes de chiffres, le gouvernement ambitionne de créer plus de 200 000 emplois dans l’outsourcing uniquement d’ici 2030 et, en parallèle, former 400 000 personnes dans les métiers du digital. Mais ce n’est pas seulement cela. Le gouvernement veut également assurer à notre pays un meilleur positionnement mondial en termes d’innovation et de recherche et développement.
Bien sûr, pour que cette stratégie donne ses fruits, il faut que le développement numérique soit inclusif. Et cela passe forcément par la réduction de la fracture numérique entre les classes sociales, ainsi qu’entre les zones urbaines et les zones rurales.
Pour le gouvernement, l’idée est simple. La transformation digitale doit être un levier d’inclusion sociale. Elle doit ainsi permettre un accès facilité à l’information, notamment les populations fragiles (populations rurales ou défavorisées, zones rurales, femmes, analphabètes numériquement). L’objectif étant d’arriver dans très peu d’années à 95% de la population ayant accès aux services publics digitaux et 40% de l’activité numérique dans les Régions. Pour y arriver, l’Exécutif se donne les moyens qu’il faut. C’est que la transition numérique qu’il compte opérer nécessite des prérequis. Le tout premier étant, bien évidemment, le développement de l’infrastructure numérique pour attirer les investisseurs et accélérer la transformation digitale de l’économie. En même temps, il faut mettre en place un arsenal juridique qui favorise l’éclosion de l’investissement dans le numérique, la croissance des entreprises, la protection et la cyber-sécurité. Or, l’infrastructure, le régime d’incitation à l’investissement et le cadre juridique, sont certes nécessaires, mais ce n’est pas suffisant. Encore faut-il qu’il y ait une cohérence dans tout cela. D’où la mise en place d’une gouvernance efficace, agile et adaptée pour mettre en œuvre la stratégie.