Au Royaume
La situation du secteur minier est préoccupante
Si le gouvernement a pris l’an dernier des mesures qui ont redonné un dynamisme certain, la conjoncture internationale a lourdement pesé sur la rentabilité des entreprises.
Pour les 11 premiers mois de 1971, la production minière a connu une progression par rapport à l’année 1970, notamment dans le secteur des phosphates, tant à Khouribga qu’à Youssoufia. Elle est de l’ordre de 550 000 tonnes, soit une progression de la production de près de 5,5%. Autre progression de la production, celle de l’anthracite, grâce en particulier à la mise en service de la centrale de Jerada. Le cuivre a aussi connu une augmentation par rapport à 1970, suite aux efforts réalisés par le BRPM pour mettre en exploitation divers gisements. Le cobalt reprend à Bou Azzer une activité plus intense. L’argent des haldes d’Imiter, lui, a produit 26 tonnes. Mais il y a des produits miniers qui ont enregistré durant la même période une baisse par rapport à 1970. Il y a le pétrole : les puits du Gharb sont presque épuisés. Il y a aussi le zinc après la fermeture de Zellidja et de Aït Labbès. Une chute vertigineuse de la production des mines de fer de Nador a également eu lieu.
La situation du secteur minier reste cependant préoccupante. Si le gouvernement a pris l’an dernier des mesures qui ont redonné un dynamisme certain, la conjoncture internationale a lourdement pesé sur la rentabilité des entreprises.