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La gouvernance et les infrastructures, clés de la croissance dans la zone MENA

La Banque mondiale compte participer plus activement à  la transition économique et à  la création de richesse en Afrique et au Moyen-Orient. Elle essaye d’adapter les systèmes gagnants en matière d’infrastructures aux pays qui souffrent de carence.

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MENA Maroc 2014 02 03

La Banque mondiale veut s’imposer davantage en vrai catalyseur de croissance pour les pays de l’Afrique et de la région MENA. C’est l’un des messages clés de la conférence organisée vendredi 24 janvier par l’OCP Policy center, le think-tank marocain de la fondation du groupe phosphatier. «Nous ne voulons plus nous cantonner dans le rôle de simple prêteurs d’argent, mais participer activement à la transition économique et à la création de richesse en Afrique et au Moyen-Orient», affirme Jean-Pierre Chauffour, économiste en chef de la Banque mondiale. Pour lui, le facteur expliquant les différences de niveau de croissance entre des pays à profil économique similaire réside dans le rôle que jouent les institutions et la manière dont elles interagissent avec la société. Les institutions inclusives ont montré en effet leur efficience à créer de la richesse à la différence de celles exclusives qui ne font pas participer réellement les populations dans la prise de décisions. «Pour le Maroc, la nouvelle Constitution est venue souligner le caractère éminemment inclusif des institutions de l’Etat. La Banque mondiale encourage cette orientation particulièrement par des initiatives concrètes, notamment dans les chantiers de la justice et des libertés individuelles», souligne M. Chauffour.

L’eau, le transport, la formation et les politiques industrielles sont les principaux domaines de carence

A cet effet, la Banque mondiale compte s’atteler en 2014 à promouvoir une société ouverte pour une économie prospère et résiliente.
La question des infrastructures constitue une autre contrainte, en plus de la gouvernance, qui empêche les pays de ces zones de créer de la valeur selon l’institution mondiale. «L’eau, le transport, la formation et les politiques industrielles sont les principaux domaines de carence dont les populations de l’Afrique et du Moyen-Orient souffrent», explique Shantayanan Devarajan, économiste en chef de la Banque mondiale pour la région MENA. A ce titre, la banque essaye d’adapter les systèmes gagnants en matière d’infrastructures aux pays de ces zones qui souffrent de carence.

Cela dit, les représentants de la Banque mondiale ont insisté sur la valeur ajoutée qu’offre ce genre de réflexions à l’image de celles tenues dans le cadre de l’OCP Policy center. Pour rappel, ce dernier est un think-tank marocain établi en 2011 avec l’appui de la Fondation OCP. Il a pour ambition d’être une plateforme de débats et de réflexions intellectuels, un incubateur d’idées et de force de propositions pour les décideurs et parties prenantes.

Com’ese

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