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Au Royaume

La concurrence, un facteur de performance pour 94,5% des opérateurs marocains

Pour 94,5% des opérateurs marocains, la concurrence est perceptible comme un facteur de performance, contribuant à  stabiliser les marchés, à  stimuler l’investissement et à  favoriser la compétitivité des produits nationaux, selon un sondage d’opinion sur la concurrence au Maroc, réalisé par le centre marocain de conjoncture (CMC).

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Mis à jour le

centre marocain de conjoncture 2015 09 14

La concurrence n’est pas un facteur contraignant pour les industriels marocains, au contraire, ils en ont même une perception positive, note le sondage réalisé auprès des opérateurs économiques.

Près de 62% des patrons marocains pensent que, globalement, les unités industrielles nationales ne sont pas toutes prêtes à relever les défis de la concurrence. Néanmoins, certains estiment que pour les entreprises de grandes tailles, ce challenge est possible, relève le sondage.

Quant à l’état de la concurrence au Maroc, les avis sont partagés. Certains trouvent qu’elle n’est pas effective dans tous les domaines, d’autres au contraire estiment qu’elle l’est pour certaines activités.

Pour 90,4% des responsables d’entreprises, les règles de la concurrence doivent être appliquées aussi bien aux produits locaux qu’étrangers, estime le sondage.

Par ailleurs, 58,2% des enquêtés jugent que la politique de l’Etat dans le domaine de la concurrence devrait se pencher sur la lutte contre l’informel, le noir et le soutien que l’Etat apporte à certaines activités, indique le CMC, ajoutant que pour 48,1% des patrons interrogés, la politique de l’Etat pour aider les entreprises à respecter les règles en matière de concurrence est positive.