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Justice

Le dernier verdict de la Cour de justice européenne, tombé mercredi 21 décembre à la mi-journée, est une grande victoire certes, mais va bien au-delà.

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Edito Saad Benmansour

La décision de la Cour d’annuler un malheureux verdict, rendu en décembre 2015, est évidemment et d’abord une victoire dans le sens où le Maroc a eu gain de cause face à un réseau de malfrats et ses mentors parmi l’establishment algérien qui usent de tous les artifices et tentent tous les coups, même les plus vils, pour rallier à leur objectif perdu d’avance et depuis des années parce que tout simplement injuste et malhonnête.

La reconnaissance explicite de la part des magistrats européens de la non-recevabilité du recours du Polisario et les attendus du jugement sont une affirmation tout aussi explicite de l’insignifiance, au regard de la communauté internationale, du statut que veut se donner une bande qui se présente comme le représentant des populations de nos provinces du Sud. Or, cette même population, faut-il le rappeler au passage, part en masse aux urnes à l’occasion de chaque scrutin au Maroc, confirmant ainsi clairement son appartenance.

Mais avec tout cela, le verdict de la Cour européenne du 21 décembre est bien plus qu’une grande victoire car il va au-delà de la simple bataille juridique. C’est une énième marque de reconnaissance signée par l’Europe que la cause défendue par le Maroc est juste et inaltérable. C’est une reconnaissance et une consécration de la démarche et de l’esprit toujours légaliste de notre pays. D’ailleurs, si le Conseil européen et les grands pays d’Europe se sont eux-mêmes impliqués dans la procédure judiciaire, ont pesé de tout leur poids et ont contesté la malheureuse décision de décembre 2015, ils ne peuvent l’avoir fait, quels que soient les intérêts en jeu, qu’en étant convaincus de la solidité et de la légitimité de la position marocaine. La justice rendue au Maroc est une preuve qui vient le conforter dans ses positions toujours rangées du côté du droit et de la légalité internationale. C’est cette même philosophie qui fait aujourd’hui qu’une majorité de pays africains ne veulent plus et ne conçoivent plus une Union africaine sans le Maroc. Et éternellement face à une cause juste et à la démarche constructive, les responsables algériens, et leur clan qui se rétrécit à vue d’œil, ne trouvent pas d’autres armes à utiliser que celles des faibles comme le sabotage de bas niveau et la corruption. En atteste le cas de la présidente de la commission de l’Union Africaine, Dlamini Zuma, une simple fonctionnaire qui se rend ridicule en croyant qu’elle pourrait aller toute seule à l’encontre de la volonté de tout un continent.

Ce qui vient de se passer dans les arcanes des institutions européennes est, enfin et surtout, la preuve que, quand bien même la légalité et la justice seraient de notre côté, on ne doit jamais baisser la vigilance.