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Java de l’équipe nationale à  Sousse

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Java à Sousse, mercredi 4 février dans la soirée. Après leur qualification aux quarts de finale de la CAN, les Chemmakh, Zaïri et consorts ont été fêtés comme il se doit par les vétérans du football national venus très nombreux pour les encourager. Les Akesbi, Allal, Tazi, Timoumi, Souheil, Bassir et bien d’autres ont, à l’invitation de Morocco 2010, fait le déplacement à Sousse et étaient à la tribune d’honneur pour suivre le match Maroc-Afrique du Sud. Un geste qui n’a pas seulement fait la joie des joueurs mais également des spectateurs et amateurs d’autographes qui ont assailli Bassir, raconte un des membres de la délégation marocaine contacté par nos soins.
A la fin du match, tout ce beau monde s’est retrouvé à l’hôtel pour fêter la qualification. «C’est la première fois qu’on se trouve en présence de quatre générations de footballeurs», souligne un des invités.
Dans une ambiance décontractée et bon enfant, les anciens s’en sont donné à cœur joie, blaguant sur leurs mésaventures en terre africaine. L’un de ces vétérans a raconté combien de fois, à l’occasion de matches en Afrique, il a eu à passer la nuit dans une ambassade du Maroc, dans une gare ou dans un autocar, quelque part dans la brousse. «Nous n’avions pas droit aux hôtels cinq étoiles avec piscine et distractions», ironisa un autre, histoire de taquiner les jeunots, en leur rappelant la chance qu’ils ont aujourd’hui d’avoir tous les moyens pour réussir.
Le plus important est que ceux qui étaient à l’hôtel ce soir-là ont découvert en Baddou Zaki l’entraîneur national, un fédérateur (les jeunes étaient agglutinés autour de lui ; on a l’impression que pour eux, il est plus un frère aîné qu’un coach). Baddou Zaki paternaliste ? «Oui c’est son style», affirme un de ses proches collaborateurs. Henri Michel l’était aussi et il semble que ça marche comme cela. La fin justifie… le style