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Istiqlal : Hamid Chabat poussé vers la porte

Il revient sur son engagement de soutenir le gouvernement.

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Hamid Chabat

Les dirigeants du parti de Allal El Fassi veulent se défaire de Chabat, mais ils souhaitent que l’initiative vienne de lui. En effet, malgré tous les efforts qu’ils peuvent y mettre, le secrétaire général ne peut être contraint à ne pas se présenter et remporter un nouveau mandat. Et ce ne sont pas les tentatives qui manquent. En effet, à la fin de la semaine dernière, 14 membres, sur les 21 en exercice, du comité exécutif, dont les chefs des deux groupes parlementaires, ont signé une motion reprochant à Chabat de prendre des «décisions unilatérales et souvent arbitraires», l’invitant par la même occasion à se retirer. Quelques jours plus tard, mardi 28 mars, 58 parlementaires dont 36 députés et 22 conseillers sur les 71 élus que comptent ses deux groupes parlementaires se sont réunis pour passer au crible la gestion de Hamid Chabat. A la fin de la réunion, ils ont demandé son départ de la tête de cette formation politique. Ils ont affirmé ne plus cautionner ses décisions qualifiées d’«inacceptables et illégales».
Cela dit, estime un dirigeant du parti, juridiquement rien n’empêche le secrétaire général sortant de se présenter à sa propre succession. Et vu sa maîtrise de l’appareil du parti, il a de fortes chances d’être reconduit. Mais, d’un point de vue politique, «il y a à redire parce que le SG a déjà promis au lendemain de son élection au poste de ne pas rempiler. De même qu’il s’est engagé à partir si l’Istiqlal n’était pas arrivé premier aux élections». De toutes les manières, l’étau commence à se resserrer sérieusement autour de Hamid Chabat qui commence à perdre ses alliés jour après jour.
En parallèle avec cette levée de boucliers contre Chabat, l’Istiqlal décide de changer de position par rapport au PJD. Hamid Chabat et son parti ont ainsi décidé de revenir sur leur engagement de soutenir le gouvernement.

Com’ese

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