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Happy Oualalou !

2006, un bon cru pour les finances publiques

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Il est rare de voir Fathallah Oualalou, ministre des finances, faire preuve d’une joie manifeste. C’était le cas lors d’un point de presse donné mardi 20 février. Et pour cause, l’exécution de la Loi de finances 2006 s’est traduite par des résultats plus que satisfaisants. Quasiment tous les indicateurs se sont inscrits en hausse. La mise à niveau de la comptabilité nationale, avec désormais pour base l’année 1998 au lieu de 1980, a sans aucun doute ajouté à cette embellie.

A tout seigneur tout honneur, la croissance économique a atteint 8,1 %. Ce qui est intéressant à relever, c’est que cette performance a été obtenue certes grâce à un très bon comportement du secteur agricole (93 millions de quintaux de céréales), mais aussi par des progressions importantes entre 2005 et 2006 dans tous les compartiments de l’activité économique : + 8 % pour la demande électrique, +10 % pour les ventes de ciment, +22 % pour les crédits bancaires à l’immobilier, +17 % au niveau des exportations de vêtements confectionnés, +14 % pour celles de l’acide phosphorique. A cela s’ajoutent des niveaux records atteints par les transferts des MRE et les recettes touristiques : 48 milliards de DH pour les premiers (+17%) et 53 milliards de DH pour les secondes(+29%).

Les caisses de l’Etat ne sont pas en reste avec, notamment, une hausse des recettes fiscales de 12,8 % à 113,5 milliards de DH. A ce niveau,il faut relever l’accroissement des recettes de l’IS (+28%) qui dépassent, pour la première fois, celles de l’impôt sur le revenu (+5 %).

Résultat des courses : le Maroc se retrouve pour 2006 avec un niveau de déficit budgétaire rarement atteint, soit 1,7% du PIB alors qu’il était de 4% en 2005. Happy Oualalou !