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Forêts du Maroc : une nouvelle stratégie avec à la clé plus de 27 000 emplois

Bordant la nouvelle stratégie relative au secteur des eaux et forêts, M. Akhannouch a mis en exergue l’importance des espaces forestiers, dont la superficie est estimée à 9 millions de ha, et leur fonction environnementale, économique et sociale.

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Forêts du Maroc

Pour le développement de ces espaces et la gestion durable de ces ressources, la nouvelle stratégie « Forêts du Maroc » repose sur une approche participative associant les usagers pour le renforcement des capacités de production des forêts et la préservation de la biodiversité, a mis en exergue le ministre. A l’horizon 2030, cette stratégie ambitionne le repeuplement de 133.000 ha de forêts, la création de 27.500 postes d’emplois directs supplémentaires, outre l’amélioration des revenus des filières de production et de l’éco-tourisme pour atteindre une valeur marchande annuelle de 5 milliards de DH.

Pour ce faire, la nouvelle stratégie s’articulera autour de quatre principaux axes. Il s’agit de la création d’un nouveau modèle basé sur une approche participative associant les populations à la gestion, le développement des espaces forestiers selon leurs richesses, la promotion et la modernisation des métiers forestiers à travers la création de pépinières forestières modernes. Les deux autres axes, sont l’introduction de l’outil numérique dans la gestion du secteur, et la réforme institutionnelle du secteur. Et ce via la qualification des ressources humaines, la mise en place d’un pôle de formation et de recherche, et la création d’une Agence des eaux et Forêts et d’une Agence de conservation de la nature.

Cette stratégie prévoit aussi l’aménagement et la valorisation des dix parcs nationaux et ce, en vue d’assurer un développement économique et social en plein respect du patrimoine naturel, culturel et territorial.

A noter que « Forêts du Maroc » tout comme «Génération Green 2020-2030» seront mises en œuvre au niveau territorial selon les spécificités et les atouts de chaque région, et en coordination avec tous les intervenants. Mais aussi selon les principes de la bonne gouvernance en termes de suivi et d’évaluation des investisseurs ainsi que des indicateurs d’efficacité et de rendement, a souligné M. Akhannouch. Objectif: voir s’ériger ces nouvelles stratégies en véritable levier de développement.