Au Royaume
Fonds spécial de gestion de Covid-19, les donateurs ont versé plus de 18 MMDH à fin mars
A fin mars 2020, la situation du compte d’affectation spéciale intitulé «Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19» laisse apparaitre des recettes pour 18,3 MMDH et des dépenses pour 1.235 MDH, dégageant ainsi un solde de 17,1 MMDH.
Selon la TGR, le montant de l’amende infligée à Maroc Telecom a été engrangé dans sa totalité, soit 3,3 MMDH, l’OCP a également honoré ses engagements en versant les 3,03 MMDH. C’est le cas également pour Afriquia gaz qui s’est acquitté de l’intégralité de la somme promise, soit 1MMDH et de la BCP qui a également versé la totalité du montant annoncé, soit 1MDH. Quant à la BMCE Bank qui a promis une contribution du même montant, elle n’en a versé, à fin mars, que la moitié, soit 500 MDH. D’après le Bulletin mensuel des statistiques des finances publiques, en comptant, l’amende de Maroc Telecom, le premier versement dans le cadre du budget général de l’Etat et la contribution de Fonds Hassan II, le Fonds spécial de gestion de Covid-19 a reçu, à fin mars, les participations de 11 contributeurs.
Cela dit, d’une manière globale en s’intéressant à l’évolution des finances publiques, en reprenant les données publiées dans le même bulletin, à fin mars 2020 et en comparaison avec la même période de 2019, l’exécution de la loi de finances, sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, laisse apparaitre les principales évolutions suivantes. Ainsi selon Bulletin mensuel des statistiques des finances publiques, on relève une hausse des recettes ordinaires de 8,1% provenant de l’augmentation des impôts directs de 1%, des droits de douane de 16,5%, des impôts indirects de 6,7%, des droits d’enregistrement et de timbre de 1,3% et des recettes non fiscales de 77,4%. Il a été également enregistré une augmentation des dépenses globales de 12,4% résultant de la hausse des dépenses de biens et services de 17,1% due à l’accroissement des dépenses de personnel de 12,2% et des autres biens et services de 26,1%, de la hausse des charges en intérêts de la dette de 9,1%, des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 24,3% et des dépenses d’investissement de 5,7%, conjuguée à la baisse des émissions de la compensation de 13,5%. D’après la TGR, il s’est dégagé un solde ordinaire positif de 1,1 MMDH et un excédent budgétaire de 6,3 MMDH.