Au Royaume
Extension de la taxe d’écran : les professionnels rencontrent Faraj le 5 février
L’extension de la taxe d’écran (5%) à la publicité digitale diffusée sur les écrans publicitaires LED, les écrans d’ordinateurs, de téléphones, de tablettes… a fini par mobiliser les éditeurs de journaux (FMEJ), les agences de communication (UACC) et les annonceurs (GAM).

Les représentants de ces organismes respectifs prévoient de se réunir lundi 5 février avec Omar Faraj, directeur général des impôts. Ils auraient même demandé à rencontrer ensuite le chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani. Leur objectif est de supprimer complètement cette taxe jugée «hasardeuse», y compris pour la télévision et le cinéma, instaurée depuis l’Indépendance et revue à la baisse depuis la Loi de finances de 1998. D’après les professionnels, la taxe d’écran ne pourrait générer que des revenus situés entre 10 et 15 millions de dirhams pour l’Etat. Précisons que cette taxe concerne les publicités diffusées non seulement sur les supports nationaux tels que les sites locaux d’information et d’annonces mais aussi internationaux tels que Google et Facebook. Mais dans la pratique, la DGI pourra difficilement tracer les chiffres réels des investissements dans les supports étrangers. Seuls les annonceurs sont tenus de déclarer leurs investissements publicitaires aux services d’impôts et s’acquitter de la taxe de 5%.
