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Etat civil : l’USFP s’attaque aux «chorfas»

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Pour le groupe parlementaire socialiste, il n’y a plus aucune raison que les Marocains soient classés en deux catégories. Plus maintenant, après les réformes que vient d’engager le pays il y a un peu plus d’un an. Pour ce faire, il propose un toilettage du code de l’état civil, principalement l’article 20. Dans une proposition de loi déposée au Parlement le 28 janvier, l’USFP demande la suppression pure et simple du deuxième alinéa de cet article qui stipule : «Si le nom de famille choisi est un nom de chérif, il en sera justifié par une attestation du Naquib des chorfas (descendants du Prophète) correspondant ou, à défaut de Naquib, par un acte adoulaire (Lafif)».

Pour l’USFP, tout citoyen marocain est libre de porter le nom qui lui plaît, sans aucune contrainte ni privilège. Il en va de même, selon cette proposition de loi, pour ceux parmi les Marocains qui désirent donner à leur enfant des prénoms amazighs. La proposition de loi interdit, en ce sens, aux officiers de l’état civil d’interférer dans ce choix et refuser les prénoms déclarés, comme continuent de le faire un peu partout au Maroc et dans les consulats à l’étranger ces fonctionnaires qui relèvent du ministère de l’intérieur.