Au Royaume
Elyazghi pour un successeur jeune
il n’est pas dans la commission de préparation du congrès.

C’est fait ! Le conseil national de l’USFP a fixé la date de son prochain congrès pour le 30 mai 2008. Principal objectif de cette rencontre déjà présentée comme décisive : dépoussiérer la ligne politique générale du parti et dynamiser la formation via quelques réglages au niveau de son organisation interne.
En attendant, ce sera aux membres de la commission de préparation du congrès – tous volontaires -, qu’ils soient du bureau politique ou du conseil national, et dont le nombre final devrait être connu à la clôture des inscriptions samedi prochain (on parle de 120 personnes !), de déterminer le comment des changements à venir. Leur première rencontre, prévue ce samedi 2 février, devrait aussi leur permettre de se répartir dans les quatre sous-commissions mises en place : «politique», «économique», «dynamisation et modernisation de l’instrument de lutte du parti» ou encore «préparation matérielle».
Rassemblé pour la deuxième fois en un mois, le conseil national semble confirmer que les bases de l’USFP sont bien passées de l’étape de la colère à celle de la mobilisation pour le changement, laissant espérer que les nettoyages à venir lui permettront de s’offrir un nouveau printemps. En attendant, la visibilité manque toujours du côté de l’identité du successeur de Mohamed Elyazghi. Seul indice des débats à venir à ce sujet, l’ancien premier secrétaire du parti, qui a refusé d’intégrer la commission de préparation du congrès, s’est récemment prononcé dans une interview pour que son successeur soit désigné par le congrès, et soit choisi une génération en dessous. Un scénario qui écarterait d’emblée Fathallah Oualalou et Habib Malki de la course.
