Au Royaume
Dix millions de touristes ?
Dar Bouazza, à Tamaris. Des kilomètres de plages qui vont plus loin que Sidi Rahal. Sur 500 m, se suivent six restaurants avec plage privée et tout.
Dar Bouazza, à Tamaris. Des kilomètres de plages qui vont plus loin que Sidi Rahal. Sur 500 m, se suivent six restaurants avec plage privée et tout. Mais ce «privé» signifie tout simplement un carré de plage, équipé de paillotes et transats pour le repos et le bain de soleil des clients. L’infrastructure s’arrête là.
La commune de Dar Bouazza, qui perçoit pas mal de taxes et d’impôts locaux est TOTALEMENT absente. La desserte est étroite, avec problèmes de stationnement les jours d’affluence. Elle n’est pas éclairée la nuit malgré les poteaux et les lampes en place, sauf pour un cabaret, appartenant probablement à un privilégié. Les ordures s’entassent de part et d’autre de la chaussée, à même le sol. A côté de ces restaurants, on a autorisé des cabanes-épiceries-fast-food, sans eau courante ni fosse septique. Il est normal qu’on permette de tels établissements populaires mais, de grâce, dans le respect des règles d’hygiène. Si cela continue, même nos touristes nationaux préféreront aller en Espagne ou au Portugal.
Il y a eu des reportages sur nos plages, un autre est en préparation par la RTM, mais apparemment, c’est langue de bois et caméra aveugle. Que font les responsables ? Faut-il motiver ou sanctionner les communes ? Faut-il nommer exceptionnellement des gestionnaires dans les communes à fort potentiel économique ?
