Au Royaume
Dialogue social : des commissions conjointes pour se pencher sur les dossiers de fond
Lors de ce nouveau round, qui se tient au Département du Chef du Gouvernement, il a été convenu de la mise en place de commissions conjointes devant traiter les questions d’actualité.
Le second round du dialogue social a été entamé mercredi 14 septembre 2022, sur l’invitation du Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch en présence de six ministres, des dirigeants des centrales syndicales les plus représentatives (UMT, UGTM et CDT) ainsi que des délégations de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (Comader).
Lors de ce nouveau round, “il a été convenu de la mise en place de commissions conjointes devant traiter les questions d’actualité, conformément à l’échéancier arrêté par l’accord du 30 avril 2022, portant notamment sur la révision du régime de l’impôt sur le revenu, la réforme des régimes de retraite et le réexamen d’un ensemble de législations du travail”, indique un communiqué de la Primature.”
Il a été également convenu d’élaborer une vision commune pour la mise en place de L’Observatoire national du dialogue social et de l’Académie de la formation dans le domaine du travail, de l’emploi et du climat social, en tant que mécanismes d’accompagnement pour l’institutionnalisation du dialogue social”, ajoute la même source.
Sur le plan sectoriel, le gouvernement et les centrales syndicales ont salué l’évolution du dialogue social dans le secteur de l’enseignement, et mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la cadence des réunions entre le département de tutelle et les syndicats du secteur de l’enseignement les plus représentatifs au sujet du statut du personnel de l’enseignement, afin de trancher cette question dans un délai raisonnable de manière permettant d’inclure ses dispositions à impact budgétaire dans la loi de finances de l’année 2023.
Pour rappel, ce round de dialogue social s’inscrit dans le cadre de l’attachement du gouvernement à mettre en œuvre la vision royale visant l’institutionnalisation du dialogue social, pour l’ériger au rang de choix stratégique. Le gouvernement a veillé à cet égard, depuis son investiture, à nouer des partenariats solides avec les partenaires sociaux afin d’asseoir les fondements d’un dialogue social sérieux et régulier et respecter l’ensemble des engagements sociaux inscrits dans le programme gouvernemental.