Au Royaume
Cultures fourragères : 477 000 ha emblavés par an
Ces cultures couvrent une partie des besoins alimentaires et nutritionnels quantitatifs et qualitatifs du cheptel.

«Les fourrages, la filière d’amont en aval» était le thème de la journée sur les cultures fourragères, tenue le jeudi 30 mars dernier à Rabat. L’objectif de cette rencontre est de mettre en synergie les compétences et les capacités de tous les opérateurs de la filière des cultures fourragères et d’exploiter les opportunités de développement et de relance de cette filière. Principal constat des participants, la filière nécessite davantage d’efforts de la part de tous les acteurs afin de tracer un programme de relance le long de la chaîne de valeur, selon l’approche contractuelle de partenariat adoptée par le Plan Maroc Vert entre le gouvernement et les professionnels pour le développement des filières animales, notamment celles du lait et des viandes rouges. Une batterie de mesures préconisées pour la mise en œuvre du programme de mise à niveau de la filière ont été égrenées par les intervenants : renforcement de l’organisation professionnelle, extension des superficies, intensification de la production et amélioration de la valorisation, renforcement de l’encadrement technique des producteurs et du conseil agricole…
Un rôle socioéconomique important
Les cultures fourragères jouent un rôle important par leur contribution à l’équilibre de l’assolement dominé par les céréales, d’une part, et l’intensification de l’élevage, d’autre part. Riches en éléments nutritifs, matières azotées digestibles, vitamines et sels minéraux, elles couvrent une partie des besoins alimentaires et nutritionnels quantitatifs et qualitatifs du cheptel. Elles constituent également, de par leur possibilité de conservation sous formes d’ensilage et de foin, une alternative pour assurer des disponibilités en fourrages de qualité tout au long de l’année et surtout durant les campagnes agricoles marquées par la sécheresse. De ce fait, elles jouent un rôle socio-économique important puisqu’elles constituent une source de trésorerie pour les agriculteurs.
La superficie moyenne cultivée en cultures fourragères est, selon les chiffres récents du ministère de tutelle, d’environ 477 000ha dont 54% en zone bour et 46% en zone irriguée.
