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Créances en souffrance : BMCI et la Banque Populaire subissent les plus fortes dégradations en 2015

Les créances en souffrance ont ralenti leur dérapage en 2015. Mais cela vaut-il pour toutes les banques ? La réponse est clairement non d’après ce qui ressort des statistiques du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), diffusées de manière restreinte.

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BMCI BP

BMCI et la Banque Populaire retiennent particulièrement l’attention. La première connaît une aggravation de ses créances compromises de près de 13%, à 6,2 milliards de DH, soit bien plus que la hausse de 6,2% observée au niveau de tout le secteur, à 56,4 milliards de DH. Plus encore, la Banque Populaire subit une progression de 15,3%, à 13 milliards de DH de créances problématiques. Mais il est rassurant de voir les crédits compromis ralentir globalement au niveau du secteur, étant donné que plusieurs établissements sont déjà proches de la cote d’alerte. Les banques à capitaux français affichent les situations les plus dégradées. BMCI et Société Générale en sont déjà à plus de 13% de taux de créances en souffrance et Crédit du Maroc dépasse 10%. Un cran en dessous, on retrouve CIH et Crédit Agricole du Maroc qui sont à environ 6,5%. Les trois banques de tête, qui pourtant drainent un volume de crédits plus conséquent, pouvant potentiellement accroître le risque de défaillance, affichent au final les taux de créances en souffrance les plus maîtrisés. Elles restent toutes en dessous de 6%.

Com’ese

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