Au Royaume
CGEM : une AG sous haute surveillance

Jalil B. Taârji, président de la Fédération du tourisme, devrait céder sa place sous peu.
La prochaine assemblée générale de la CGEM sera fortement marquée par le malaise qui existe au sein de la Fédération nationale du tourisme. En effet, la contestation dont fait l’objet Jalil Benabbès Tâarji, l’actuel président de la fédération, ayant abouti à une situation de blocage, la seule issue possible, selon des sources bien informées, est de changer de président. La fédération devant être externalisée depuis longtemps déjà, en vertu du contrat-programme qui la lie à l’Etat, à la CGEM, on a vu dans cette opportunité l’occasion d’organiser de nouvelles élections, puisque l’externalisation nécessite le changement des statuts. De sources concordantes, on apprend que les nouveaux statuts sont fin prêts, et que l’annonce de cette externalisation sera faite lors de l’AG du 28 juin.
Rappelons qu’à l’origine du malaise, des divergences profondes qui sont apparues ces derniers mois entre Jalil Benabbès Tâarji et certains membres de la fédération, et non des moindres. La polémique, étalée sur la place publique, a poussé My Hafid Elalamy, président de la CGEM, à former autour de lui une commission ad hoc pour résoudre le problème.
Au niveau de cette commission, et au-delà de la confection de nouveaux statuts qui devraient constituer la base pour avoir une fédération forte en termes de représentativité des opérateurs, les avis sont partagés quant au timing du changement. Certains voudraient que, lors de la tenue de l’AG de la CGEM, une assemblée générale constitutive et élective de la Fédération du tourisme ait lieu pour clore définitivement le dossier. D’autres voudraient d’abord voir annoncer l’externalisation puis fixer une date pour les élections, le temps que les candidats se déclarent. Affaire à suivre.
