Au Royaume
Ceux qui influencent nos jeunes
Aucune personnalité ne se dégage. Les préférences sont très éclectiques. Ce qui montre un certain degré d’ouverture. Cependant, les rappeurs et les sportifs sont très suivis.

A la question«Pouvez-vous me citer un ou deux influenceurs que vous suivez et qui sont importants pour vous ?», aucune personnalité, nationale ou internationale, ne se dégage réellement. Parmi des chanteurs, des acteurs, des influenceurs web, des scientifiques, etc., qui ont récolté le plus de mentions spontanées figurent le docteur Ibrahim El Feki, l’artiste Skizofren, Sophia Charaf, Rawaa Beauty, Christiano Ronaldo, Ratel Al Nabulsi, Simo Life, Amine Raghib et Leila Haddioui.
Les 30-35 ans moins portés sur le divertissement
Dans le lot des personnes interrogées, 119 d’entre elles ont déclaré ne s’identifier à aucune personnalité. Pour le reste, il est à noter l’émergence d’un groupe d’individus composite, eu égard à la divergence des centres d’intérêts de chaque mention, mais qui tout de même compte un dénominateur commun : une présence accrue sur le web et la disponibilité de contenu pour ces individus.
Par ailleurs, c’est la ville de Casablanca qui compte le plus de réponses spontanées, citant le plus grand nombre de personnalités d’influence. Par tranche sociale, l’on remarque que ce sont les C, autrement dit couches moyennes, qui s’identifient le plus aux dites personnalités. Aussi, il est à noter que cette étude a permis d’établir que, très souvent, c’est le nom d’un artiste chanteur qui est cité, tandis que moins du tiers des réponses ont concerné des personnalités politiques nationales ou internationales, des patrons de multinationales ou des influenceurs web, tous contenus confondus.
Enfin, s’agissant de la corrélation entre l’âge et les profils des personnalités citées, les conclusions de l’étude mettent en évidence un lien entre la tranche des 22-25 ans et les influenceurs étrangers, tandis que les 26-29 ans, eux, sont plus ancrés localement et citent beaucoup plus de personnalités nationales présentes sur le web. Les 30-35 ans, quant à eux, semblent s’éloigner quelque peu des profils dits de «divertissement», et préférer un contenu plus global.
