Au Royaume
Casablanca : les sanctions contre les chauffeurs de taxis commencent à tomber
L’arrêté préfectoral visant à structurer le transport par taxis dans la Région de Casablanca-Settat est entré officiellement en vigueur il y a moins de deux semaines.

Des consignes ont été données par la Direction générale de la Sûreté nationale aux agents de contrôle de la circulation pour appliquer les pénalités en cas d’infraction, à savoir le retrait du permis pour une durée de trois mois, le transfert du véhicule à la fourrière ainsi que le paiement d’une amende. Depuis, une centaine de chauffeurs de taxis ont été sanctionnés. Une source autorisée au sein de la wilaya de Casablanca affirme que «la grande partie des contrevenants sont des chauffeurs de taxis de première catégorie (grands taxis) qui ne respectent pas les points de départ et les trajets sur lesquels ils doivent opérer». Le reste des sanctions concerne les chauffeurs de taxis qui ont refusé de prendre un client ou imposé un itinéraire de leur choix. Ces verbalisations, jugées excessives par les professionnels, ont poussé les représentants syndicaux de la profession à organiser deux grèves le 2 février et le 1er mars au niveau du boulevard Mohammed VI. Selon notre source, «les professionnels menacent même d’organiser une grève générale et ouverte jusqu’à ce que les dispositions de l’arrêté soient modifiées». Cette réaction n’a paraît-il eu aucun effet sur la wilaya qui semble déterminée à mettre de l’ordre dans la profession.
