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Casablanca : le projet de transfert du périmètre de l’ONEE à Lydec toujours bloqué

Le processus d’harmonisation des périmètres de distribution d’électricité, d’eau et du service d’assainissement dans la région de Casablanca est toujours bloqué.

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ONEE

L’opération de transfert du patrimoine de l’ONEE au nouveau délégataire, en l’occurrence Lydec, devait s’achever le 31 mars 2015. Or, à aujourd’hui, rien n’est encore fait. Même le rapport que devait remettre la commission technique d’expertise (CTE) chargée de l’évaluation, du diagnostic et de l’inventaire des installations aux parties concernées le 31 décembre 2014 n’est pas encore réalisé. Et pour cause, les salariés de l’office bloquent toujours les missions d’inventaire et d’évaluation. «Un conflit a même eu lieu il y a deux semaines du côté de Sidi Massoud, entre le personnel de l’office et les experts mandatés par la ville», explique Mohamed Zeroual, SG de la Fédération nationale des travailleurs de l’énergie, affiliée à l’UMT. Et d’ajouter, «nous n’autoriserons pas ces missions jusqu’à ce que le ministère de l’énergie nous livre ses propositions pour régulariser la situation des salariés de l’office». De son côté le management de l’ONEE a tenu, ce lundi 30 mai au siège régional de Casablanca, une réunion avec les représentants du personnel pour les informer de la reprise de l’exécution de la convention relative au projet d’harmonisation. D’après le syndicaliste, le management a affirmé que la ville est revenue sur quelques points de la convention. Désormais, le repreneur du périmètre ne récupérera que deux agences sur les 7 appartenant à l’ONEE dans la région, en l’occurrence celles de Lissasfa et Sidi Maarouf. Pour le représentant du syndicat, le deal n’est pas intéressant puisque ces deux agences sont les plus rentables. «Si la ville reste sur sa position, nous allons organiser une série de grèves à l’échelle nationale dans les jours à venir», menace le syndicaliste. Contactées à ce sujet, les équipes communication de l’ONEE n’ont pas souhaité répondre à nos questions. Il en est de même pour Abdessamad Haikar, deuxième vice-président du conseil de la ville chargé du suivi de ce dossier.