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Casablanca : Elomari s’en prend à la pollution visuelle et aux adresses redondantes

Lors de la dernière session du conseil communal de Casablanca, Abdelaziz Omari, maire de la ville, a mis l’accent sur l’affichage publicitaire et le référentiel d’adressage dans la capitale économique.

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Casablanca ftour 5

Lors de la session ordinaire du conseil de la ville tenue le 7 février 2019, le maire Abdelaziz Elomari a fait un focus sur deux chantiers : l’affichage publicitaire et l’adressage des rues. Ainsi, Abdelaziz Elomari s’engage à lutter contre “la pollution visuelle”. L’idée, selon le maire de Casablanca, est de “maîtriser les affiches qui existent déjà”. S’appuyant sur une base de données et en utilisant la technologie de la géolocalisation de toutes les affiches publicitaires dans la capitale économique, la mairie veut mettre d l’ordre dans un secteur anarchique. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne? Difficile d’y croire, vu le retard pris dans ce chantier maintes fois présenté par Elomari comme une chantier prioritaire.

Selon le président du conseil de la ville, il est prévu de mettre en place une charte qui précise les conditions que les opérateurs du domaine publicitaire doivent respecter. “Nous avons validé un cahier de charges auquel tous les opérateurs, tant actuels que futurs, doivent se conformer”, nous a-t-il expliqué.

Ce cahier de charges contient un schéma directeur précisant en l’occurrence des endroits précis qu’il va falloir respecter, idéologiquement s’entend, tels que “les mosquées ou les écoles”, a-t-il précisé devant les élus locaux. De quelle manière compte-t-il procéder ?  » Pour certains panneaux situés à proximité des écoles et des mosquées, le conseil aura son mot à dire quant au contenu des affiches », a-t-il ajouté lors de sa présentation, tout en restant vague sur les limites à respecter.

L’exécution de ce dispositif aura lieu “une fois que les documents seront validées par les autorités”, a ajouté Abdelaziz Omari. Quelles autorités? Elomari n’a pas souhaité s’étaler davantage.

Au cours de la session ordinaire du conseil, le maire a en outre dévoilé le projet du référentiel d’adressage. “Il consiste à éliminer les redondances constatées au niveau des noms données aux différentes ruelles et artères casablancaises d’une part et à définir le référentiel qui sera retenu”, a-t-il expliqué. Et de poursuivre : “nous avons consulté les 3 opérateurs de télécommunication, Poste du Maroc et Lydec, qui ont une base de données exhaustive. C’est sur cette base que nous allons produire le référentiel d’adressage”, a-t-il conclu.