SUIVEZ-NOUS

Au Royaume

Casablanca : Plusieurs charrettes à traction animale saisies ce jeudi

Ce n’est qu’une première étape. Les autorités compétentes ont saisi, ce jeudi, charrettes et animaux dans plusieurs zones de la métropole.  

Publié le


Mis à jour le

Cela fait quelques jours que le Conseil de la ville de Casablanca a décidé d’amorcer l’activation de l’interdiction, entre autres, de la circulation des charrettes tractées par des animaux. Certes, cela fait plus de quatre mois qu’on en parle, mais ce jeudi 9 novembre les autorités compétentes sont passées à l’action, renseignent nos sources.

Plusieurs zones sont concernées. Notamment Sbata, Sidi Othman ou encore Hay Moulay Rachid. Des écuries illégales ont été détruites alors que des bêtes ont été transférées aux fourrières. Et il ne s’agit pas que des ânes, mulets, chevaux, mais même des moutons et d’autres animaux sont concernés. On parle de dizaines de bêtes et de «moyens de transport clandestin» !

Le Conseil de la ville a été on ne peut plus clair dans sa décision, courant octobre. Il fallait en finir avec un fléau qui renvoyait à une image «rurbanisée» d’une ville se voulant «Smart». Qui plus est, aspire à une notoriété d’une métropole moderne. Notamment sur fond d’un projet, qui pèse des milliards de dirhams, pour en redorer le blason. Un dossier, faut-il le rappeler, qui traîne depuis des années et que les élus locaux n’ont pu résoudre.

Ce jeudi matin, à partir de 5 heures, les agents d’autorité, tous corps confondus, étaient à l’œuvre. Et le travail va continuer, renseignent nos sources. «Ça ne va pas se faire du jour au lendemain, mais la détermination est forte pour en finir», indique-t-on. Quant au sort des personnes qui en vivent, nos sources sont rassurantes. Toutes les personnes qui disposent des autorisations ne seraient pas concernées, pour les autres la loi doit passer.

Le début de la fin de l’anarchie ambiante dans la mobilité à Casablanca, résument nos sources.