Au Royaume
Calculs rénaux chez les girafes du zoo
les cadavres autopsiés en France.

Plus de peur que de mal ! Les deux girafes retrouvées décédées, il y a quatre mois, au parc zoologique de Rabat, ne sont pas mortes, comme l’ont fait croire des rumeurs, à cause du stress dû aux travaux entamés par le groupe Addoha sur une partie du terrain du parc. Le verdict est tombé récemment suite à l’autopsie des corps des deux bêtes et d’analyses approfondies qui ont été effectuées dans un laboratoire spécialisé en France. Pour les scientifiques français, la mort des deux girafes était plutôt due à la conjonction de deux facteurs : des calculs rénaux, de surcroît héréditaires, et, surtout, l’âge des animaux. «Ces girafes avaient 20 ans alors que les girafes vivent en moyenne 15 ans».
On apprend donc que non seulement les bêtes sont mortes de mort naturelle et que «le stress dû au brouhaha du chantier Addoha n’y est pour rien», mais, qu’en plus, elles ont vécu plus longtemps que la moyenne. La direction du zoo en profite d’ailleurs pour démentir tout ce qui se dit au sujet des conditions de vie de ses pensionnaires. «Chez nous, un lion a droit à au moins deux repas par jour alors que dans d’autres zoos de par le monde, c’est un repas tous les deux ou trois jours !» Au zoo de Rabat, et à en croire sa direction, on est aux petits soins avec les 1 800 locataires et le lancement des travaux d’Addoha n’ont rien changé à la qualité de vie des bêtes. Le promoteur a commencé par la partie du zoo qui était déjà vide depuis longtemps et il n’y a donc eu aucun déplacement d’animaux comme cela a été écrit. En tout et pour tout, c’est une dizaine de hyènes, de chiens sauvages et de renards qui ont été déplacés dans de nouvelles cages construites par Addoha et qui sont d’ailleurs «beaucoup plus confortables que les anciennes», dixit la direction du zoo.
