Au Royaume
BAM, voici les grandes lignes du rapport 2017 sur la supervision bancaire
Bank Al Maghrib vient de présenter, ce lundi 23 juillet, l’édition 2017 de son rapport sur la supervision bancaire.
En voici quelques points clés :
– Suite à l’agrément de 5 banques participatives, le champ de contrôle de la banque centrale s’est élargi pour couvrir dorénavant une population de 86 établissements de crédit et organismes assimilés.
– Le secteur reste très concentré avec 65% des parts de marché obtenus par les trois premières banques. A l’international, la présence des groupes bancaires marocains s’est renforcée pour couvrir 33 pays dont 26 en Afrique.
– Le crédit bancaire a enregistré une croissance modeste à 3,2% traduisant une décélération des financements destinés aux entreprises non financières à 2,6%, pendant que les crédits aux ménages ont augmenté de 4%.
– Le ratio de solvabilité et de tier 1, respectivement de 13,9% et 11%, restent supérieurs aux exigences minimums bâloises. Dans le même registre, le taux de créances en souffrance s’est stabilisé à 7,5%, après quatre hausses successives depuis 2012.
– Le coût du risque a marqué une baisse, pour la première fois depuis 2008, pour s’afficher à 6,4 milliards de DH contre plus de 8 milliards en 2016. Cette baisse, conjuguée à une hausse du Produit net bancaire, ont permis au résultat net des banques, sur base sociale, de s’améliorer de 17,6% par rapport au résultat normatif de l’année précédente.
– Sur une base consolidée, les neuf groupes bancaires ont réalisé un résultat net-Part du groupe en hausse de 9,2% contre 6% en 2016, dégageant un ROA (rendement des actifs) de 0,9% et un ROE (rendement des fonds propres) de 10,2%.
– Au niveau réglementaire, l’année 2017 a été marquée par le chantier d’adoption de la norme comptable internationale « IFRS 9 », dont l’entrée en vigueur a été fixée au 1er janvier 2018 et la poursuite des travaux sur la réforme de la classification des créances. De même, les exigences en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ont été rehaussées, en convergence avec les normes internationales du GAFI.
