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Bagarre au comité central de la GSU

les militants interdits de FDT
Mohamed Bensaid Aït Idder saura-t-il freiner les ardeurs des «rebelles» en attendant les communales ?

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Samedi 12 et dimanche 13 juillet courant, la GSU a réuni ses deux instances dirigeantes, le comité central (150 membres dont seulement 90 étaient présents) et le Conseil national (représentant les régions). Des trois points inscrits à l’ordre du jour de la réunion du CC (la plus importante), c’est la question syndicale qui a accaparé les débats pendant quatre heures. On a reproché à des membres du bureau politique leur affiliation à la Fédération démocratique du travail (FDT), syndicat proche de l’USFP, et leur contribution de ce fait à l’effritement du champ syndical. Par un vote majoritaire, il a été décidé que les syndicalistes de la GSU ne devaient militer qu’au sein des deux centrales CDT et UMT. L’autre point qui a focalisé les discussions concerne les déclarations à la presse de certains membres du bureau politique qui ne reflétaient pas les positions du parti.
Alors, divergences politiques ou rivalités personnelles ? Contacté par La Vie éco, un membre du bureau politique, qui a requis l’anonymat, parle plutôt d’«un manque d’homogénéité au sein d’un bureau politique dont les membres avaient été élus par un système inacceptable par essence, celui du quota». Toujours est-il que certains (dont Ahmed Harzenni et Kamal Lahbib) ont demandé l’élection d’un nouveau bureau politique et ont même menacé de claquer la porte du parti. Échéances électorales obligent, le comité central a décidé de reporter la décision sur cette question à une date ultérieure