Au Royaume
Au mieux, les banques participatives démarreront vers fin 2017
BAM a refusé d’agréer deux banques étrangères.
Les banques demandeuses d’agréments pour exercer des activités de la finance participative peuvent souffler. Après une interminable phase de préparation sur le papier, elles voient enfin la situation évoluer avec l’annonce officielle, en début de semaine, des établissements agréés par Bank Al-Maghrib. L’institution a accordé son feu vert aux 5 banques nationales (CIH Bank, BMCE Bank of Africa, Banque Centrale Populaire, Crédit Agricole du Maroc et Attijariwafa bank) qui se sont portées candidates pour la constitution de filiales dédiées à la finance islamique, en partenariat avec des institutions étrangères (sauf pour Attijariwafa bank qui est toujours en discussion pour un futur partenariat). BAM a aussi répondu favorablement aux demandes des filiales de banques françaises, BMCI, Crédit du Maroc et Société Générale, qui ont l’intention de proposer des produits à travers des fenêtres islamiques. La banque centrale n’a en revanche pas donné une suite positive aux requêtes des banques étrangères non implantées au Maroc, qui se sont présentées en solo, à savoir Emirates National Bank Of Dubaï et Masraf Al Rayan. A présent qu’ils sont assurés de pouvoir exercer sur ce nouveau marché, les établissements agréés devraient s’atteler dans les prochaines semaines à concrétiser tous les chantiers arrêtés lors de la phase de planification. Cela, ajouté à tous les chantiers institutionnels et organisationnels à faire aboutir au niveau de tout le secteur (lancement des Sukuks et de l’assurances Takafoul notamment), fait dire à plusieurs spécialistes qu’au mieux, les nouveaux établissements ne démarreront effectivement leur activité que vers la fin de l’année 2017.
