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Argent public : l’Etat complice et coupable

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Votre dossier du 6 février sur l’argent public aurait été plus complet s’il avait parlé de la mauvaise gestion dans les établissements publics (EP). Ces derniers connaissent ces derniers temps des dérapages dangereux : procédures d’octroi des marchés non-conformes, détournements de fonds publics, abus de pouvoir, etc. Le problème doit être traité sur deux plans. D’abord, la nomination des patrons des EP doit être transparente et basée sur des critères objectifs comme cela a été le cas pour les recteurs et doyens de facultés. D’un autre côté, les organes de contrôle doivent jouer leur rôle en programmant périodiquement et systématiquement des audits alors qu’actuellement la majorité des EP n’ont que rarement, voire jamais, subi d’audits. Cette contradiction entre les discours officiels et les actions prouve que les pouvoirs publics sont par défaut complices et donc coupables.