Au Royaume
Après les élections, les chefs de partis rendent les comptes
Le PJD envisage de reporter son congrès pour permettre à Benkirane de rempiler si le parti gagnait les élections.

L’heure de rendre les comptes a sonné pour les dirigeants des partis politiques. Principalement pour ceux ayant réalisé des performances médiocres lors du dernier processus électoral qui s’est déroulé de mai à octobre. Ainsi, l’USFP tient la réunion de sa commission administrative (instance décisionnelle du parti) ce samedi 14 novembre sur un air de contestations contre sa direction. A l’ordre du jour, l’évaluation du processus électoral et les horizons de travail du parti. Les socialistes devraient notamment décider s’ils vont continuer à coordonner leurs actions avec le PAM au sein de l’opposition où se limiter à leur alliance stratégique avec l’Istiqlal. La rencontre sera immédiatement suivie par une réunion du conseil national.
L’Istiqlal, lui aussi, tient finalement la réunion, attendue depuis le 17 octobre dernier et plusieurs fois reportée, de son conseil national le 21 novembre. L’ordre du jour comporte un exposé sur la situation politique du pays et un bilan des dernières élections. Sauf que, contrairement à l’USFP, le conseil national de l’Istiqlal doit également désigner un comité préparatoire pour le prochain congrès, le 17e. Là encore, bien que non officiellement spécifiée, les Istiqlaliens devraient débattre d’une sortie honorable pour l’actuelle direction. L’autre parti de l’opposition, le PAM, devrait, de même, réunir son conseil national pour débattre, entre autres points, du dernier processus électoral. Comme l’Istiqlal, le PAM s’apprête à tenir son congrès, mais avant les prochaines élections législatives. En revanche, le PJD, selon des sources internes, envisage, lui, de reporter le sien pour après les législatives. Ce report de six mois devrait permettre au chef du gouvernement de postuler à un deuxième mandat à la tête de l’Exécutif au cas où son parti arrivait premier aux élections.
